Nous vous sollicitons

Bon à méditer

La guerre ivoirienne n’a pas cessé de surprendre. Qui aurait cru ? Toute guerre suppose : tuerie, massacre, enlèvement ... Etc.
Désolation, amertume… Etc. Voici le lot de cortège que la guerre charrie. Il y a eu pendant cette guerre des hommes et des femmes ; vieux comme jeunes qui ont fait l’exception. Ces personnes comme des messies ont fait les vœux de sacrifice : sacrifier leur vie pour tracer le sillon de la Paix. L’école la seule arme qu’elles ont utilisée pour combattre l’éventuel chaos auquel était exposée la COTE D’IVOIRE. Surprenante attitude. Cela a valu le qualificatif de guerre intelligente en COTE D’IVOIRE. Les autorités, les organismes internationaux tous unanimes n’ont pas tari d’éloge à l’endroit de l’école et surtout des acteurs.Ainsi, le 14 juillet 2005, suite à sa tournée, le Ministre de l’Education Nationale, Monsieur Amani N’Guessan Michel, dans la région de Bouaké, au journal télévisé de 20 heures, confirmait le bon déroulement des cours. Le présentateur affirme ceci : « il est prévu 69 milliards des francs CFA pour les acteurs du plan de sauvetage 2002-2003, à condition que la paix soit une réalité ».
Nous sommes en 2014, les élections sont faites et toutes les institutions de l’ETAT fonctionnent normalement mais le silence sur la promesse ou la prévision faite à ces enseignants inquiète. Qu’en est-il ? A-t-on oublié de sitôt l’action qui a évité à la Cote d’Ivoire le génocide intellectuel, et l’amende à l’UNESCO ?
Qu’avons-nous fait pour qu’on nous sacrifie sur l’autel de la démagogie politique ?
On aurait du nous arrêter et nous emprisonner plutôt parce que nous avons commis le crime le plus impardonnable. Voudrait-on se servir de nous pour des desseins ? DIEU seul sait leur vraie intention . Pourquoi la communauté internationale, témoin oculaire de notre engagement reste-elle insensible à notre souffrance ? Elle-même éprise de Paix, d’egalite, de justice ne rend-elle pas justice ?
Les vrais acteurs de cette école sont aujourd’hui l’ombre d’eux même et ne vivent que dans le souvenir de ce passé douloureux mais glorieux. Nos autorités d’alors dans les zones CNO ont-ils oublié les discours et propos pleins d’espoir pour ces malheureux enseignants bénévoles ? Ils ont atteint leur but, le reste n’est que superfétatoire. Nous au sein de notre union (Union Des Enseignants Volontaires de Cote d’Ivoire des zones« CNO ») demandons : réparation et dédommagement. Ils nous ont abrutis moralement en nous faisant des promesses fallacieuses. Alors nous leur demandons de respecter la parole donnée.
Les archives et l’histoire nous regardent avec de gros yeux et prêts à juger.
Aux organismes internationaux, nous disons ceci : « Vous êtes le tribunal de la vérité et de la justice ».
L’éducation est une arme très puissante qui fait changer le monde en un temps record.
A suivre…
S.G. COMMUNICATION SECRÉTAIRE GÉNÉRAL LE PRÉSIDENT
Oulai Togba Basil So Sana Mukasa Bamba Lanciné
59 23 95 23 41 57 98 23 06 10 69 94
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