J'ai besoin d'une exposée sur la lutte contre la dégradation de l' espace rural:
-l'utilisation rationnelle des ressources naturelles;
-reboisement;
-compostage;
II. La lutte contre la dégradation rurale
a. Utilisation rationnelle des ressources naturelles
Une gestion raisonnable des ressources naturelles est une gestion qui permet à ces ressources de se renouveler et d'être conservées de manière pérenne, sans être menacées par la surexploitation. Cette gestion durable est une condition et un enjeu de survie pour l'humanité et de nombreuses autres espèces qui partagent la biosphère avec elle. Elle est un des éléments du développement soutenable. L'exploitation de la nature et de la plupart de ses ressources s'est faite d'une manière de moins en moins durable, voire de manière insoutenable (avec disparition totale de la ressource concernant par exemple un grand nombre d'espèces animales chassées ou pêchées ou la variété génétique des plantes cultivées). Ceci est la cause de dégâts environnementaux, mais aussi sociaux, économiques, climatiques ou sanitaires croissants, et au-delà de crises écologiques, de sorte que l'exploitation non-durable des ressources naturelles peut menacer l'existence humaine.
Afin de remédier aux dégâts occasionnés sur l'environnement, des principes ont été définis afin de gérer d'une façon raisonnable les ressources naturelles, sans surexploitation.
Dans le cas des ressources non-fossiles ayant une origine biotique (origines animales, végétale, microbienne, fongique, éco systémiques), souvent il s'agira de gérer les conditions d'auto entretien des ressources, qui passent par le maintien ou la restauration du bon état écologique et des capacités de résilience écologique.
b. Le reboisement
Le reboisement est une opération qui consiste à créer des zones boisées ou des forêts qui ont été supprimées par coupe rase (ou « coupe à blanc ») ou détruites par différentes causes dans le passé (surexploitation, incendie de forêt, surpâturage, guerre…). Parfois, il s'agit explicitement de forêts de protection. L'afforestation est le boisement sur des terres vierges d'arbres depuis longtemps.
Les boisements ou massifs forestiers ainsi (re)créés peuvent présenter divers bénéfices tant pour les écosystèmes et en tant qu'aménité, que pour les ressources économiques restaurées. Ce sont aussi potentiellement des puits de carbone (s'ils ne brûlent pas de manière répétée).
La notion de « reforestation » laisse supposer un objectif plus ambitieux en termes de surface et de qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement. L'objectif étant alors généralement de restaurer un écosystème de type forestier, atteignant donc une superficie assez significative pour justifier le qualificatif de forêt.
La reforestation par régénération naturelle peut survenir spontanément, sans l'Homme, ou être initiée par ce dernier (régénération assistée). Elle se fait dans les deux cas par la dissémination des graines et propagules; par expression naturelle de la banque de graines du sol ou par apports via le vent, l'eau ou les animaux (oiseaux, sanglier, écureuil...) dans le cas de la régénération naturelle stricto-sensu.
Le terme « reboisement » décrit plus souvent des plantations de main d'homme que la régénération naturelle.
c. Le compostage
Le compostage est un processus biologique aérobie de conversion et de valorisation des matières organiques (sous-produits de l'élevage, biomasse, déchets organiques d'origine ménager, ect) en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau, riche en composés humiques, le compost1. Le compostage peut être réalisé dans des composteurs à l'échelle d'un foyer ou de quelques foyers ou, à plus grande échelle, sur des parcelles de terres agricoles pour convertir les fumiers ou encore, des plates-formes pour convertir les déchets ménagers, des chutes de biomasse.
Tous types de sous-produits et de déchets organiques peuvent être compostés (plus ou moins bien) : déchets de cuisine, sous-produits de jardin, déchets de maison3, mais aussi certains déchets et sous-produits de l'industrie agroalimentaire, les boues d'épuration, des fumiers ou des effluents d'élevage, des digestes de méthanisation.
III. Les grands travaux et leurs impacts
Jusqu’au début des années soixante-dix, les grands aménagements fluviaux ont été perçus de façon valorisante. Ils créaient des ressources énergétiques nouvelles, permettaient la mise en valeur de vastes espaces, réduisaient les contraintes de la navigation fluviale. Sur un autre plan, ils généraient des technologies nouvelles, tant dans le domaine des travaux publics, que dans celui d’une gamme de matériel spécialisé allant des turbines aux écluses de navigation. Es étaient créateurs d’emplois, donnée jugée essentielle par les Américains dans .es années trente. Pour les Soviétiques, ils témoignaient de la grandeur du régime. Partout, ils étaient considérés comme le symbole d’une mise en ordre de La nature par le génie humain. Ils étaient et restent encore soutenus par les perspectives démographiques mesurées à l’échelle planétaire.
La remise en cause de cette évaluation est venue de l’Ouest des Etats-Unis, c’est-à-dire d’une vaste région où coexistaient secteurs encore proches d’un état naturel et secteurs radicalement transformés, souvent de façon irréversible. La progression des grands travaux et leur empiétement sur les secteurs encore préservés – en l’occurrence les bassins de la Columbia et de son affluent la Snake – rendaient particulièrement évidents les effets d’impact et suscitèrent une réaction vigoureuse dans une opinion sensibilisée par quelques accidents spectaculaires, glissements de terrain, déstabilisation de cours d’eau ou autres.
Ce revirement, soutenu par le mouvement écologiste, étendu de la gestion des grands fleuves aux problèmes d’équilibre à l’échelle planétaire, diffusé d’abord en Amérique du Nord et dans les pays de l’Europe du Nord puis dans l’ensemble des pays riches, a été consacré par quelques grand-messes comme le Congrès de Rio (1992) et des bilans comme le Global 2000 Report demandé par le Président Carter ou le Rapport Brundtland. Il a suscité à la fois une recherche sur les gestions alternatives et un corpus législatif qui définit assez bien ce que devraient être les principes d’une gestion conservatrice de l’eau et les limites de l’action humaine dans ce domaine. La commodité de l’exposé incite à faire le partage entre les impacts qui altèrent le milieu naturel et ceux qui affectent les collectivités humaines. Il va de soi que dans la réalité concrète, qui ne ressort que dans les études de cas, les interférences entre nature et société sont incessantes.
CONCLUSION :
Au sein des réflexions actuelles sur les différents types de dégradation et la lutte contre cette dégradation de l’espace rural, de nombreuses questions concernent l'influence de la démographie sur la dynamique économique ou environnementale. Bien que les relations entre population et environnement aient été l’objet de nombreux travaux scientifiques aux approches diverses, la question reste dominée par quelques grandes théories n’empêche l’Homme est à 50% responsable de la dégradation de l’espace rural à travers les grands travaux comme par exemple les barrages électriques, les ponts…etc. Et pour lutter contre cette catastrophe, ce dernier a mis en place des stratégies et plans pour à savoir une utilisation rationnelle des ressources naturelles, le reboisement et le compostage.
signé Lamine Mbathie Nianing/Mbour/ SENEGAL