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Construction d'un lycée et d'une bibliothèque
J'ai le plein désir de venir auprès de vous solliciter une aide pour la construction d'un lycée et d'une grande bibliothèque pour les enfants du Sud Androy qui sont plus délaissés par rapport aux autres provinces.
Je suis DAMY Foliantsoa, fondateur d'une nouvelle église dénommée ECAM Eglise Caholique Apostolique Malgache ayant comme siège BEKILY ANDROY; CP 607. Ensemble allons lutter la pauvreté. Mon mail: foliantsoadamy@yahoo.fr Vous aimez cette page ? Partagez-la !
27 messages
La seul chose qu’on doit savoir est ce que Dieu veule pour nous. J'en suis sûr que notre unité qui peut résoudre cette petite attrait d'hésitation. mais de quoi s'agit-il? Donc, de ma part, il vaut mieux que va au plus loin pour trouver le bon chemin. Car de plus, c'est pour cette raison que Jésus interrogée ses disciple comme suit : '' Est-ce que vous étiez encore quittera?" Pour dire que Dieu nous demande pour avoir discerner le plus secrète possible.
Un message incompris.
Jésus est Amour. Fais ce que tu veux dans l'amour. Il faut distinguer l"uniformité et la communion dans la diversité. Il faut accepter le droit dans la différence. OK
Bonsoir Bemaso, oh quelle audace, quel courage? Mais ma question est la suivante : L'ECAM est-elle vraiment votre conviction spirituelle et théologique ou bien vous l'avez créée comme une sorte de business? Je voudrais savoir l’authenticité de votre conviction pour pouvoir dialoguer profondément, car le monde où nous vivons actuellement est quasiment sous l'emprise des choses mondaines? J'attends impatiemment votre réponse.
Merci, Dieu seul connaît les coeurs et les reins. Humainement parlant j'ai mes diplômes et beaucoup de possibilité pour gagner de l'argent pour ma famille si je veux bien. C'est une voie alternative pour vivre le sacerdoce dans d'autres manières.
C'est une mission et pourquoi vous n'attendez pas sa suite afin que vous puissiez voir si c'est vraiment une oeuvre du Salut de Dieu pour son peuple ou une simple invention humaine. De business j'en ai suffisamment d'autres portes que par l'Eglise. Je souffre que la naissance de l'ECAM est persécuté par les chefs des prêtres mais j'ai le courage car c'est Jésus même qui était bafoué par les chefs des prêtres de son temps. Lire l'Evangile de saint Jean 18. A sa naissance, Il était déjà persécuté par le roi Hérode. Je ne m'étonne pas alors, au contraire je me donne pour cette mission et jusqu'au bout de ma vie. Bien à vous
Merci infiniment pour votre échange et partage fraternel Mr Foliantsoa Damy. Votre perspective me renvoie au conseil du docteur de loi Gamaliel pour les chefs religieux sur le sujet de l’arrestation de Paul apôtre (Ac5, 33-42). Ce docteur a bien martelé comme suit : « Et maintenant, je vous le dis, ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu » (Ac5, 38-39). Dans ce sens, si votre propos vient de Dieu, personne ne vous empêche de parvenir jusqu’à votre mission salvifique, mais si tout vient du calcul et ambition humaine pour des diverses raisons, tôt ou tard, il va s’écrouler.
Mais puisque vous êtes homme instruit, permettez-moi de vous partager mes regards. D’emblée, ne prenez pas comme persécution la position des chefs de prêtres (comme vous avez dit) par rapport à votre décision personnelle concernant la création de la nouvelle église, car vous savez plus que moi que l’ECAR n’est pas seulement dans une dimension spirituelle, mais elle est aussi dans une dimension institutionnelle. Cette dernière lui permet de donner son avis libre à l’égard de votre écartement à la communauté religieuse où vous étiez. Ensuite, je vous sollicite Mr Foliantsoa d’avoir une certaine reconnaissance envers l’Eglise Ecar, étant donné que si vous êtes diplômés comme vous êtes actuellement, ce n’est pas quelque chose qui est allée de soi, mais grâce à l’éducation et le soutien de l’Ecar tant dans l’aspect financier, moral que dans l’aspect intellectuel ou spirituel. Je ne vous donne pas de leçon, en tout cas qui suis-je pour vous juger Mr Foliantsoa, mais votre manière d’interpréter la position de l’Eglise comme une persécution me semble-t-il être exagérée, voire même « déviée ». Peut-être je me suis trompé, et ne sais guère le détail de la position de l’Ecar par rapport à votre décision, si dans ce cas, veuillez-nous expliquer en toute sincérité la situation, d’autant plus que les fidèles ont besoin de dirigeants sincères. En effet, osez dire la vérité, car vous avez susmentionné que vous souffrez vis-à-vis de l’attitude des chefs des prêtres ECAR ! Mais peu importe la réaction ou la position des gens politiques, laïcs, religieux au sujet de votre nouveau parcours, il s’agit d’être combattif, fort, homme de foi et de confiance en Dieu, car Il est maître de l’impossible. Pourtant, puisque nous sommes des êtres doués d’intelligence, il serait toujours nécessaire et même indispensable d’avoir une stratégie convaincante, méthodique et pédagogique, évidemment sans oublier l’importance de l’esprit d’équipe, d’autant plus que cette dernière vous aide à ne pas agir solitairement. Pour cela, des questions se posent : 1- Pourriez-vous nous expliquer où vous êtes maintenant ? 2-Que devez-vous faire pour avoir des candidats, à savoir les séminaristes, les prêtres ? Vous en avez déjà ? 3-Serez-vous évêque autoproclamé bientôt ? Ou vous allez agir comme la manière de Luther à l’époque ? 4-Y-a-t-il déjà une sorte des statuts, ou des règlements, ou pourquoi pas de droit canonique si vous voulez reprendre cette expression de l’ECAR ? 5-Comment formez-vous vos candidats ? Car un ou des candidats sans formation, il serait probable d’envisager qu’ils feront n’importe quoi. Cordialement Brice Sollanger
Cher Brice Sollanger,
Merci beaucoup pour votre analyse profonde. J’aime bien votre position qui s’appuie sur les Actes 5, 33-42. Je pense que c’est la meilleure position et surtout c’est un homme de la loi, pharisien, qui a soulevé cette analyse. Deuxième, je vous avoue que mon cœur et plein de reconnaissance envers l’ECAR, mais bien dommage que vous n’avez pas lu les Statuts de l’ECAM et son Règlement. Je chante plusieurs fois mes reconnaissances envers l’ECAR. L’ECAM est fondée non pas pour dénigrer ni salir l’ECAR sinon pour ouvrir une voie alternative pour tous ceux qui veulent vivre leur sacerdoce dans l’état du mariage. Cette fondation n’est pas un fruit d’une simple réflexion sinon elle est fruit de mes expériences sacerdotales. Dans l’histoire, c’est le chef des douze apôtres, chef de l’Eglise, Pierre, qui était marié. Jésus a guéri sa belle-mère (cf.Mt 8, 14-17 ; Mc 1, 32-34 et Lc 4, 38-39). Et j’ajoute sur l’attitude et l’exigence pour un évêque : « Il faut donc que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l'enseignement. Il faut qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. Il faut qu'il dirige bien sa propre maison, et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté; car si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Église de Dieu? » (1 Tm 3, 2-5) J’ajoute encore sur la liste des nombreux hommes mariés devenus clercs dont les noms figurent dans l’histoire des premiers siècles de l’Eglise. Plusieurs eurent un fils qui monta sur le siège de saint Pierre. Ainsi l’évêque Antonius, d’un diocèse suburbicaire de Rome, qui fut le père du pape Damase (366-384) ; le prêtre Jocundus, père du pape Boniface I (416-422) ; le prêtre Félix, père du pape Félix III (483-492) ; le prêtre Pierre, père du pape Anastase II (496-498) ; le prêtre Gardianus, père du pape Agapet I (535-536) ; le sous-diacre Etienne, père du pape Adéodat I (615-618) ; et l’évêque Theodorus, originaire de Jérusalem, père de Théodore I (642-649). Plus remarquable encore, nous voyons le pape Hormidas, au VIè siècle, avoir pour successeur son propre fils Silvère (536-538), et nous apprenons de la plume même de Saint Grégoire le Grand que son trisaïeul paternel n’était autre que le pape Félix III, lui-même fils d’un prêtre. Que veut-dire par là ? Comme vous êtes vraiment bien instruit plus que moi, vous pouvez en tirer des conclusions en différentes dimensions. Sur les différentes questions sur la formation, candidat. . . Je ressens intérieurement que cette mission n’est pas ma mission. C’est Christ qui me pousse dans cette mission et avec Saint Paul, je dis : « Malheur à moi si je ne prêche pas l’Evangile ». Humainement parlant, il est préférable de vivre avec ma famille que de passer par cette voie, mais je suis obligé de vivre ma foi, ma conviction. Des candidats, ils sont beaucoup, ils m’appellent tous les jours dans tous les coins de l’Ile, j’essaie de les informer tous les jours sur la situation. Si je travaille seul sur les statuts et Règlement avant de les proposer aux corps administratifs, aux membres, c’est pour éviter l’esprit de revanchard. Toutes les difficultés que j’ai affrontées, la jalousie, le manque d’amour fraternel, vivre ensemble sans se parler en partageant le même corps du Christ, etc. ne sont que des facteurs provocateurs pour m’avancer à une réflexion profonde dans ma vie spirituelle. C’est dur mais je les transforme comme facteurs intéressants qui m’aident à discerner ma vie spirituelle. J’ai déjà envisagé toutes vos questions et les réponses j’en ai. Cette fondation tient sa véracité dans nos documents conciliaires et dans les lettres synodales et les autres documents, en mentionnant : sur la Déclaration du Concile Vatican II sur la Liberté religieuse comme suit : « Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans des justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine telle que l’ont fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même. Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil. En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu’ils sont des personnes, c’est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et par suite, pourvus d’une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, celle tout d’abord qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu’ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité. Or, à cette obligation, les hommes ne peuvent satisfaire d’une manière conforme à leur propre nature, que s’ils jouissent, outre de la liberté psychologique, de l’exemption de toute contrainte extérieure. Ce n’est donc pas sur une disposition subjective de la personne, mais sur sa nature même, qu’est fondé le droit à la liberté religieuse. C’est pourquoi le droit à cette exemption de toute contrainte persiste en ceux-là mêmes qui ne satisfont pas à l’obligation de chercher la vérité et d’y adhérer ; son exercice ne peut être entravé, dès lors que demeure sauf un ordre public juste ». (VATICAN II, DECLARATION Dignitatis humanae, 7 décembre 1965, sur la Liberté religieuse, n°2). Si on m’empêche à la fonder comme on fait maintenant avec des différentes pressions, on nie ce que nous avons déclaré. En plus, c’est Familiaris Consortio n°10 dit : « Il est conforme à la tradition constante de l'Eglise d'accueillir à partir des cultures des peuples tout ce qui est susceptible de mieux exprimer les inépuisables richesses du Christ(18). Et ce n'est qu'avec le concours de toutes les cultures que ces richesses pourront se manifester toujours plus clairement et que l'Eglise pourra cheminer vers une connaissance chaque jour plus complète et plus approfondie de la vérité, qui lui a déjà été entièrement donnée par son Seigneur. En tenant ferme le double principe de la compatibilité avec l'Evangile des diverses cultures à assumer et de la communion avec l'Eglise universelle, on devra poursuivre l'étude…et l'action pastorale, de sorte que cette «inculturation» de la foi chrétienne se réalise d'une manière toujours plus vaste… L'Eglise s'enrichira aussi de toutes les cultures qui, bien que manquant de technologie, sont riches de sagesse humaine et vivifiées par de grandes valeurs morales » « Il est conforme à la tradition constante de l'Eglise d'accueillir à partir des cultures des peuples tout ce qui est susceptible de mieux exprimer les inépuisables richesses du Christ(18). Et ce n'est qu'avec le concours de toutes les cultures que ces richesses pourront se manifester toujours plus clairement et que l'Eglise pourra cheminer vers une connaissance chaque jour plus complète et plus approfondie de la vérité, qui lui a déjà été entièrement donnée par son Seigneur. En tenant ferme le double principe de la compatibilité avec l'Evangile des diverses cultures à assumer et de la communion avec l'Eglise universelle, on devra poursuivre l'étude…et l'action pastorale, de sorte que cette «inculturation» de la foi chrétienne se réalise d'une manière toujours plus vaste… L'Eglise s'enrichira aussi de toutes les cultures qui, bien que manquant de technologie, sont riches de sagesse humaine et vivifiées par de grandes valeurs morales ». Au premier concile, cette question s’est déjà posée : Fallait-il circoncire les païens qui se sont convertis en la foi judéo-chrétienne ? (cf. Ac 15). Vous savez bien la réponse du concile. Tout au long de l’histoire, cette même question se pose en différente manière : Fallait-il suivre en détails d’une manière scrupuleuse les lois romaines de l’Eglise pour parvenir au Salut universel de Jésus-Christ ? Vous arrivez imaginer la réponse avec ces différentes oppressions que « SI ». L’unité de l’Eglise n’est pas uniformité sinon une communion dans la différence, unité dans la diversité. Elle n’est pas une unité du principe mathématique. C’est l’unité de Dieu tri-un. L’unité n’est pas une uniformité. Lors que l’Eglise confesse son unité, elle implique cette vie de l’église. Il y a différentes ecclésiologies, différentes théologies, différentes spiritualités, mais elles n’ont pas besoin d’être comprises de manière exclusive les unes par rapport aux autres. Elles peuvent et elles veulent s’enrichir et elles doivent le faire. L’unité est d’abord celle de Dieu, et lors que je confesse l’unité de l’église, cela ne prend sens qu’à partir de l’unité de Dieu. La catholicité n’est pas la catholicité dans le sens du catholicisme uniquement. La catholicité, c’est d’abord celle de Dieu. Elle veut dire que Dieu est référé à tout. Le recours au premier siècle est plein d’instruction, parce qu’il nous montre que l’unité de l’Eglise n’a jamais été une uniformité, mais que, dès le début, elle a été, selon le terme grec kononia, une communion. Le mot Unité, unitas, est un substantif qui dit un état, un état de fait. Cet état, l’unité, n’a jamais existé comme état de fait. Dans le mot communion, koinonia, on peut voir un processus. La communion est quelque chose qui se vit. Ce n’est pas un état statique. Le mot unitas, mot qui tient du génie de la langue latine, a une autre valence que le mot grec koinonia. La koinonia (pensons à une communion entre des êtres, la communion de l’amitié, la communion fraternelle, la communion de l’amour dans le couple ou dans une famille) est un processus. C’est un processus de croissance avec des hauts et des bas, des conflits même. Notre compréhension spirituelle et ecclésiologique tendent en trois dimensions : ecclésiologie pétrinienne-palestinienne, ecclésiologie paulinienne et ecclésiologie johannique. L’histoire nous enseigne qu’empiriquement il n’y a pas une Eglise, mais des églises. Cette diversité d’Eglises est une donnée de l’histoire. Cette diversité des églises fait problème du fait que lui est liée la tentation d’une conscience de supériorité d’une tradition par rapport aux autres traditions ecclésiales. Chaque tradition comporte en elle la tentation d’une prétention, celle d’être la vraie église. Les membres de l’ECAM se sentent en bonne relation avec Dieu au sein de son Eglise avec un grand remerciement à Dieu pour l’existence des autres églises qui, ensemble, glorifient le Dieu unique. Nous acceptons que l’Eglise n’était jamais une au sens d’uniforme mais dans le sens de la communion dans la diversité. 1- Ecclésiologie pétrinienne-palestinienne : au sein de l’ECAM, l’application d’ecclésiologie ministérielle selon la communauté pétrinienne est exigée. Sur ce point, nous retenons l’exigence du rite Tridentin : L’Ostiariat (Ordination des portiers), le Lectorat, l’Exorcistat, l’Acolytat, le Sous-Diaconat, le Diaconat, le Presbytérat et l’Episcopat. Au sens général, cette hiérarchie est attestée aux Actes des Apôtres 6 et son évolution dans l’histoire de l’Eglise jusqu’à Ignace (début IIème siècle) et Cyprien (vers 200-258). 2- Nous retenons dans notre spiritualité et notre pastorale aussi l’ecclésiologie paulinienne qui est aussi une ecclésiologie ministérielle, mais ses ministères s’inscrivent dans un contexte. Le chapitre 12 de la première épître aux Corinthiens est notre référence, des ministères caractérisés par les charismes et les dons spirituels. C’est une ecclésiologie charismatique. Les ministères n’en sont pas absents, mais à la différence d’ecclésiologie pétrinienne-palestinienne, on voit une grande diversité de charismes et de ministères, même si trois ministères sont centraux. 3- Nous retenons aussi dans notre vie spirituelle et ecclésiologique, celle de Saint Jean, ecclésiologique johannique. En lisant l’Evangile de Jean et ses épîtres, nous remarquons que ce n’est pas l’évocation des apôtres qui est le premier même s’ils ne sont pas absents. Dans ce corpus johannique, c’est l’ecclésiologie de la fraternité, de la communion fraternelle marquée par l’amour qui est bien accentuée par rapport au ministère. Cet amour est fondamental. Jean parle à ses communautés, il s’adresse à elles comme l’ancien et il l’appelle « mes petits enfants ». Ces trois ecclésiologies coexistaient, pas seulement dans le sens de leur juxtaposition, et pas seulement dans le sens que chacune avait une existence territoriale délimitée sans que l’on passât d’un territoire à l’autre. Cher ami, elles coexistaient, et il y avait des relations entre elles, entre ces premières formes d’Eglise. Paul raconte dans l’épître aux Galates que trois ans après son expérience du chemin de Damas, il est allé à Jérusalem pour « recevoir la main d’association ». Il est bien reçu par les colonnes de Jérusalem, particulièrement par Pierre, par Jacques le frère du Seigneur, et par Jean. Une reconnaissance mutuelle s’était donc installée. Si la foi est là, malgré les conflits qui se heurtent, la solution en Christ Jésus est bien possible sans que les différences légitimes soient pour autant évacuées. Ainsi, cher ami, la différence est-elle une richesse et signe qu’aucune église, sur cette terre, ne peut enfermer la grâce de Dieu dans ses quatre murs. Dieu est plus grand que le Dieu de chaque Eglise. C’est notre confession de Foi. En ce temps de lumière, rassasié d’expériences, un tel geste manque de foi de passer ici par là est-il encore possible ? La solution ne passe pas par l’Etat sinon entre les églises, sinon des conflits en différentes dimensions vont survenir et ce sera une honte car un geste contre l’Evangile. Et on n’arrivera pas à maîtriser la situation. Je suis disponible pour le dialogue. C’est mon provincial qui n’a pas reçu mes appels même si j’ai insisté plusieurs fois pour demander une audience avec lui et voilà pourquoi j’ai appelé l’évêque de Mananjary, administrateur apostolique de Diocèse où j’ai travaillé pour annoncer mon départ, pour transmettre à mon provincial de chercher un autre prêtre pour assurer la pastorale de Tanandava où j’étais comme responsable et j’ai appelé aussi mon supérieur local de Manakara qui est ma promotion. Finalement j’ai envoyé à mon provincial ce message : « Bonjour, je vous ai appelé plusieurs fois mais c’est toujours en vain. Maintenant je vous envoie ce message afin que vous et vos conseillers puissent voir quelqu’un qui va assurer la pastorale de Tanandava car je ne reviens plus. Vous serez plus heureux et plus libres maintenant car votre ballon d’affectation est parti. Bonne année. Père DAMY ». Sans réponse de sa part. Tout de suite une réaction, excommunication sans demander la situation. Si j’ai choisi cette nouvelle voie c’est le fruit de mes expériences. Je ne veux pas dénoncer beaucoup de choses dans ma congrégation et dans mon diocèse. Voilà pourquoi je veux passer toujours par le dialogue entre la conférence épiscopale, assisté par le Nonce pour une décision à l’amiable que de dénoncer par conflits la réalité interne de notre vie car ce sera contre témoignage. Union dans les prières. Bonne lecture. Père DAMY
Merci encore une fois P. Damy pour ce partage et dialogue fraternel et ecclésial. A propos du célibat du prêtre, je n’ai pas une grande chose à dire, car dans le contexte historique, le motif du célibat n’était pas avant tout situé dans le domaine théologico-sacramentel, mais une question de disponibilité pastorale. En tout cas, comme vous savez le mariage est une vocation fondamentale de tout homme, une force incontournable au fond l’humanité. Affectivement, je ne minimise pas le célibat du prêtre, car Jésus lui-même a déjà rappelé que ce n’est pas tout le monde qui reçoit de ce don, mais il est réservé à ceux que Dieu l’ont préparé (Matthieu 19, 12), à tel point qu’il est un don particulier, voire même ce qu’a dit saint Paul aux corinthiens : « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun reçoit de Dieu son don particulier, celui-ci d’une manière, celui-là de l’autre. Je dis toutefois aux célibataires et aux veuves qu’il leur est bon de demeurer comme moi. Mais s’ils ne peuvent pas se contenir, qu’ils se marient ; mieux vaut se marier que de brûler » (1 Corinthiens 7, 7-8). A fortiori, dans l'Ecriture, la personne seule est décrite comme étant un don spécial pour l'Eglise.
En ce sens, si je reviens à votre approche diachronique sur le dérapage ou soi-disant aussi un choix, ou une infidélité envers le célibat sacerdotal, je me suis dit que ce n’est pas quelque chose nouvelle, étant donné que ce genre de chose existe encore dans notre époque contemporaine. Bien sûr, il ne faut pas oublier le passé, car il nous permet de tracer et de rendre parfait l’avenir, mais il est hors de question de se référer littéralement au passé pour mieux avancer dans la vie. Car, "On ne naît pas l’Homme, on le devient» disait Henri SELVAT, voir même ce que vous êtes en train d’effectuer ; avant d’entrer au séminaire, ainsi qu’au fil de votre formation sacerdotale, je pense que vous êtes bien informé que le prêtre de l’ECAR est célibat, mais désormais vous vous retirez pour une ou des raisons implicites ou explicites, en tout cas, je ne vous juge pas au sujet de votre décision, car la vie est un choix, une réponse libre. Quant à la liberté religieuse, nous rendons grâce au Seigneur de nous avoir donné comme cadeau par excellence le Concile Vatican II, car ce dernier a marqué le grand tournant de l’Eglise dans son désir de dialogue avec le monde, vu que cette Eglise « est dans le monde et qu’elle vit et agit avec lui » (GS n°40 § 1). Cette ouverture a une grande influence sur la mission de l’Eglise de notre temps. En ce sens, je tiens à exprimer mes vifs remerciements pour nous rappeler l’esprit du concile. Pourtant, à mon avis, peut-être je me suis trompé, la liberté religieuse ne signifie pas forcément qu’il faut créer une autre Eglise, au moins que cette dernière ne soit plus Eglise du Christ. Oui, Vous avez bien dit que « il faut distinguer l’uniformité et la communion dans la diversité. Il faut accepter le droit dans la différence.». A mon avis Père, est-ce que ça ne vous convient pas de rester chrétien tout en réalisant votre mission au sein de l’Ecar, plutôt que de créer l’Ecam ? En tout cas, la nature de votre sacerdoce avec le Christ tête que vous avez reçue dès votre baptême (sacerdoce baptismal) et durant votre ordination (sacerdoce ministériel) a un caractère indélébile, de telle manière qu’il me semble inutile de créer une autre Eglise. Oui, j’avoue en toute sincérité que la diversité est une richesse, et notre don se complète (1Cor12, 1-7) mais surgit une question essentielle : où est le problème éléphantesque si vous restez chrétien, marié (bien sûr, à ce moment vous n’êtes plus prêtre de l’Ecar) en collaborant toujours avec l’Ecar ? Je pose cette question car, il me paraît suffisante l’existence des évangélistes issue des diverses religions, surtout du côté protestantismes. Bon, ce n’est qu’une simple question, car le choix est parfois un mystère, une décision personnelle et que le Seigneur nous aide toujours à effectuer authentiquement notre projet vers le bien de l’humanité. En union de prière Brice Sollanger
Nb: dommage (d'après ce que dites), votre chef à l'époque n'avait pas d'un esprit d'écoute, ni de dialogue au sujet de votre décision dont je l'ignore, pourquoi?
Nb: dommage (d'après ce que avez dit), votre chef à l'époque n'avait pas d'un esprit d'écoute, ni de dialogue au sujet de votre décision dont je l'ignore actuellement, pourquoi?
Nb: dommage (d'après ce que vous avez dit ), votre chef à l'époque n'avait pas d'un esprit d'écoute, ni de dialogue au sujet de votre décision dont je l'ignore pour le moment, pourquoi? Question de jalousie, ou choc psychologique, ou quoi? Ce qui est sur d après ce que vous avez expliqué, il n'est pas d'accord. Oui, c'est son droit, mais pourquoi ce chef a pris une telle soi-disant anti-evangelique? Bon, vraiment l'Eglise est à la fois Sainte et pécheresse, que devons nous faire? Rupture, schisme?
Hola Damy:
Je lis, avec étonnement votre décision dóublier les régles de votre congregation. Est-ce l´orguéil qui vous a poussé à le faire? Vous pensez que vous êtes assez prêt à corriger vos professeurs? Je pense qu´il est l´arrogance qui te domine et qui te fait ingrat vers touts les gens qui vous ont aidé dans votre mission humaitaire. Mes meilleurs voeux, est je prie Dieu de vous conduire dans le bon chemin.
Chères amies et chers amis,
Bonjour, Je vois que vous aimez vraiment. Vous précipitez à me juger que je suis emporté par l’orgueil, par l’arrogance. Merci. A la suite de Notre Seigneur Jésus Christ, je ferme ma bouche pour ne pas vous juger et j’ouvre mon cœur à prier pour vous. Vous ne savez pas quelle expérience que j’ai vécue durant toutes mes formations humaines et religieuses. Comment oseriez-vous à me juger chères amies et chers amis ? Combien des sectes poussent-elles comme herbes ici à Madagascar et vous ne dites rien ? Je ne suis pas contre vous, mais je propose une voie alternative pour vivre le sacerdoce dans l’état du mariage. Cela ne vous oblige pas de venir à me suivre. Vous êtes sûrs là où vous êtes, restez tranquillement, tandis que moi, en relisant la pensée de Jésus-Christ, la structure, la manière d’évangéliser en imitant toujours le style européen ne m’ont pas aidé à trouver Jésus-Christ. Voilà pourquoi j’ouvre cette voie alternative pour vivre l’Evangile à Madagascar. N’as-tu pas vécu mes expériences dans la Congrégation de la Mission comme prêtre de tribu minoritaire dans cette compagnie qui lance le népotisme. Je ne voudrai pas dénoncer beaucoup de choses car cela sera contre un témoignage évangélique et une auto-justification. En plus ces antécédents sont des éléments positifs qui m’aident à bien réfléchir ma vie spirituelle pour parvenir à cette maturité spirituelle de fonder cette voie alternative. Penses-tu que c’est facile de prendre cette décision ? Toutes ces controverses aujourd’hui, je prévoyais dans ma préparation spirituelle. Je peux te dire que c’est bien facile d’entrer au séminaire, de rester toujours prêtre malgré les difficultés affrontées : manger bien sans te préoccuper de ce que tu vas manger, dormir dans aux presbytères qui sont situés à l’écart des villages comme sortes de l’Îlots de bonheur dans un océan de misère, conduire de voiture 4X4 luxes, d’avoir des enfants sans prendre de responsabilité, etc. C’est plus plus plus facile d’y rester que de prendre une décision à partir. C’est honte pour la famille, tu connais bien notre style malgache. Etre prêtre de l’ECAR, c’est l’honneur de la famille. Franchir tout cela n’est pas facile du tout. Si j’ose à prendre ma décision c’est une décision de foi, de conviction en Jésus-Christ non pas un simple orgueil. Qui suis-je parmi les grands docteurs de l’ECAR pour me prétendre que je suis plus instruit ? Je ne suis qu’un rien mais Jésus est mon appui. C’est Jésus Ressuscité qui me pousse à prendre cette décision. Au niveau humain, je serai plus libre et plus heureux de vivre dans mon foyer que de fonder cette église mais je suis pressé par l’amour du Christ et je peux chanter avec saint Paul : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile » (1 Co 9, 17) et c’est le résultat de mon travail en théologie morale : « Ethique et perspectives pastorales pour l’inculturation du mariage à Madagascar ». Dans ce travail, j’ai bien souligné que le style pastoral qu’on applique passe en superposition par rapport avec la réalité culturelle malgache en différentes dimensions. J’y proposais une catéchèse du mariage (étapes du mariage non pas mariage par étapes), j’ai fait critique de la différente compréhension de concubinage entre l’occident et les malgaches, la distinction entre la compréhension philosophique et sociologique de l’homme selon la conception occidentale et les malgaches… si on vit toujours dans la double vie ou syncrétisme jusqu’à maintenant depuis 500 ans car l’Evangile n’est pas reçu et la culture n’est pas comprise. Cette fondation regardera le mariage entre ces deux pour l’incarnation de l’Evangile à Madagascar. Cette décision te poses-tu un problème ? C’est une voie alternative pour évangéliser le peuple malgache. C’est une forme de nationalisation de la foi catholique. Chères amies et chers amis, restez là où vous êtes et ne précipitez pas à me juger. On se saluera au ciel. ECAR ou ECAM, la seule question à la fin de notre vie : Amour envers Dieu et amour envers les prochains. Dieu ne va pas nous demander si nous sommes membres de l’ECAM ou membres de l’ECAR mais par l’amour en double direction. Pourquoi ne vous préoccupez-vous des sectes, de la religion islamique et des autres religions mais vous braquez tous vers l’ECAM pour l’abroger ? L’ECAM ne prêche pas la haine. Il prêche l’amour et je prépare mes fidèles à aimer Dieu et les prochains et surtout qui sont contre eux. C’est toujours l’AMOUR. Ce n’est pas ma mission, c’est la mission du Christ. Je profite à répondre aussi mon ami Brice Sollanger qui a cité Mt 19, 1-12 pour justifier le célibat sacerdotal mais son étude exégétique à mon avis passe à travers. Voici la vraie position sur ce texte : Cher ami, derrière notre hiérarchisation des choix de vie : célibat et mariage, se cachent des conceptions païennes, étrangères à la révélation biblique. Elles opposent matière et esprit, corps et âme, ombre et réalité et déprécient la chair. On les retrouve dès le IIè siècle chez les gnostiques et aussi dans certains cercles chrétiens. Elles ont laissé des traces par la suite. De telles conceptions s’opposent aux affirmations de l’Ecriture qui souligne la vocation de tous les chrétiens sans distinction à la sainteté. Le Concile Vatican II a souligné fortement cette vérité dans le § 42 de la constitution sur l’Eglise. A propos du célibat consacré, il parle du « don précieux de grâce fait par le Père à certains » (cf. Mt 19, 11 ; 1 Co 7, 7) de se consacrer plus facilement (et) sans partage du cœur à Dieu seul ». Mais on doit observer que le traducteur français s’est laissé piéger par l’habitude. Le texte latin porte : « Ut in virginate et coelibatu facilius indiviso cordi Deo soli se devoveant ». Il n’y a pas de « ET ». Tous sont appelés à se consacrer sans partage du cœur de Dieu seul. Les consacrés choisissent simplement de la faire PLUS FACILEMENT. Voyez par exemple Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Ce que nous venons de dire peut être illustré par une lecture attentive de Mt 19, 1-12 et de Co 7. Pour frapper les imaginations, on pourrait résumer les choses en disant : Mariage et célibat, même combat. En Mt 19, 1-12, on peut être surpris par une certaine rupture logique entre les versets 9 et 10. Les disciples disent à Jésus : le mariage c’est trop exigeant, ne nous marions pas ; et Jésus leur propose alors une alternative, comme une solution de rechange, plus sûre : certains font eunuques en vue du Royaume des cieux. Mais que devient alors le mariage ? C’est pourquoi un certain nombre d’auteur (J. Dupont, Pierre Bonnard, Jean Radermakers) estiment que dans ce passage, tels que nous l’avons dans sa rédaction finale, il est question d’un bout à l’autre de la défense de l’indissolubilité du mariage non pas selon ton explication. Jésus vient de resituer le mariage dans le plan original de Dieu comme un don, une grâce de fidélité que l’homme ne peut contredire : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ». Et la conclusion tombe au verset 9, rigoureuse : « Si un homme répudie sa femme et en épouse une autre, il est adultère » (inclusion du mot répudier aux versets 3 et 9). Jésus signifie ainsi à l’homme qui a répudié sa femme l’interdiction absolue d’un nouveau remariage. Les disciples rétorquent : si l’homme et la femme sont ainsi coincés l’un par l’autre, ce n’est pas avantageux de se marier, c’est trop piégeant. Oserais-je dire : « Pacsons-nous ? » Mais au verset 11, Jésus ne cède pas et propose une solution par le haut en évoquant le cas des eunuques. Rappelons-nous que les eunuques sont ceux qui sont dans l’impossibilité de consommer le mariage, pas forcément des hommes qui ont voué le célibat. Certains subissent cette situation. Mais, dit Jésus, il est possible de la choisir volontairement. Autrement dit, proposerait à ceux qui sont séparés de leur femme la possibilité de donner un sens à cette situation sans issue au nom de leur fidélité de Dieu, de vivre dans la continence par grâce de Dieu, inébranlablement fidèles au lien conjugal, parce qu’ils sont compris que, par leur baptême, ils appartiennent au Royaume. Mariage et célibat : même combat, éprouvants et difficiles à vivre l’un que l’autre, bien que sous des aspects différents. Ainsi mariage et célibat ne tiennent que par la grâce de Dieu, en référence en Lui. Les deux sont suspendus à l’appel de Dieu, à son invitation, à sa volonté efficace. « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas », « l’homme quittera son père et sa mère », seuls comprennent ce langage ceux à qui cela est donné (verset 11). Ni le mariage ni le célibat ne sont des absolus, ils ne sont que des simples chemins vers la communion plénière avec Dieu. Ce n’est pas pour rien que, dans le récit évangélique, ils sont tous deux mentionnés dans la section de la montée de Jésus vers la croix entre deux annonces de la Passion. C’est une montée dont les disciples peinent à accomplir les exigences et qu’ils ne pourront faire qu’à la suite du Maître, portés et aspirés par son élan. La discussion autour du jeune homme riche qui suit en Mt 19, 16-29, le montre bien : gestion de la faculté d’aimer, gestion des richesses, c’est le même problème. « Aux hommes, c’est impossible, mais pas à Dieu, car tout est possible à Dieu » (Mc 10, 27). Le mariage humanise le célibat. Le célibataire risque la sclérose dans une petite vie de vieux garçon ou alors il peut tomber dans la suractivité, la rage de bâtir, l’autoritarisme. Il risque de se désincarner ou de se durcir. Les prêtres mariés rappellent les prêtres célibataires qu’ils sont sexués, qu’ils ont des corps, des cœurs et besoin de donner et de recevoir. Ces deux voies se complètent. Voilà pourquoi je vous ai déjà dit que cette voie est une voie alternative pour tous ceux qui veulent vivre leur sacerdoce dans l’état du mariage non pas pour dénigrer ni salir le prêtre célibat de l’ECAR. Chacun aura sa manière de vivre l’évangile. Ce sera la gloire de Dieu manifestée sur la terre. Stop chers amis à la persécution. Ma thèse sur cette fondation est de 500 pages à part des expériences, des brochures de recherche en toutes dimensions. Laissez-moi libre à pratiquer ma foi. Les autres regardent seulement que je suis un petit gars Antandroy sans regarder les apports que j’imagine pour l’évangélisation à Madagascar. Ensemble et dans chaque couloir, louons Dieu. Mpitata DAMY Foliantsoa
Hi Bemaso,
Maintenant que le gouvernement ne reconnaisse plus l'existence de votre église, qu'en pensez vous faire: retour au bercail ou continuer/suivre le chemin interdit? Les liens sont ici: http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/association-cultuelle-le-ministere-de-linterieur-ecarte-lecam-60388/ http://www.sobikamada.com/a-la-une/item/7739-pm-mahafaly-olivier-mitsangam-bolo-ireo-fiangonan-dehibe.html
Bonjour Damy,
Vous savez bien que je suis consciente de vos problemes dans cette période de votre vie, mais aussi de l´aide que vous avez trouvée d´après nous. Je sais qu´il ya des partisans d´un célibat voluntaire mais prendre une décision sans tenir compte de la hiérarchie me semble trés risqué. Et maintenant qu´il va se passer, lorsque l´autoristation pour la nouvelle église a été refusée? Et comment sountendrez vous les nouveaux engagements? Mes voeux pour trouver une bonne solutión.
Hola,
Soy contento que estas ahi sin decirme si esta viva o non. He dicho ya muchas misas par su alma. Pues viendo su direccion mail que funciaona, doy gracias a Dios. Es el unico jefe que sabe el corazon de cada persona. En la fe, la verdad no es democratica, la verdad queda como verdad aun nadie no aplica. Pourquoi vous dites que j’oublie la règle de la Congrégation ? J’ai bien respecté la règle ; si j’ai resté pendant 15 ans de prêtrise c’est toujours en pensant que je vais changer cette structure hypocrite, rien de l’amour fraternel. Je peux vous dire que humainement parlant c’est facile de rester dans la congrégation pour bouffer, pour une vie de luxe que de partir. C’est une vie qui s’écarte de la réalité et comme sorte de l’Îlots de bonheur dans l’Océan de misère. On y parle même des sourciers, on se doute toujours pour le repas quand on arrive tard, etc. Chers amis ne me faites plus parler dans ce site car je ne voudrai pas dénoncer beaucoup de choses que vous ne savez pas surtout dans le style de ma congrégation. C’est un népotisme à haut degré. Les vieux français sont des faiseurs des rois car ils veulent toujours pérenniser leur pouvoir en ceux qui acceptent d’être leurs marionnettes, sans personnalité. Un évêque de la Congrégation qui est mon notaire a osé à me dire que Rome lui a demandé d’avis pour nommer le provincial à être évêque de Farafangana mais il dit, devant moi que ce sera fatal pour la province et voilà, il dit, il a écrit à Rome que ce provincial remonte au deuxième mandant en attendant la fin de l’épiscopat de l’évêque de Fort-Dauphin car la date du mandat du provincial coïncidera à peu près avec la fin du mandant de l’épiscopat. Après comme nous savons tous, s’il y a un poste vacant, on demande toujours aux fidèles de s’agenouiller pour demander à Dieu un bon pasteur pour eux mais finalement le calcul est déjà fait 3ans à l’avance. C’est de film, c’est de cinéma. Sur les membres, je ne juge pas, il y a des membres qui font des bêtises mais on ne les touche pas mais par jalousie, par peur, par haine et comme tribu peu de nombre dans la Congrégation, on fait tous les moyens pour rejeter un confrère, et voilà pourquoi dans mon message à mon supérieur dont vous dites que je ne le respecte pas, j’ai écrit ce message, à la fin de mon message, « Vous serez plus heureux et plus libres car votre ballon d’affectation est bien partie »/ Jamais l’affectation dans la congrégation touche les espagnols ; car ils ont de l’argent, ce sont des entrepreneurs et s’ils changent de place c’est par leur gré. Le provincial n’est qu’un marionnette. En plus de ces réalités qui favorisent la décision, l’étude faite : « Ethique et perspectives pastorales pour l’inculturation du mariage à Madagascar », faite à Madrid Espagne. La foi chrétienne à Madagascar souffre de sous-développement occidental. Il faut décoloniser la théologie, la foi. Le Christ de l’Occident habille plutôt de leur philosophie thomiste que la pensée malgache de l’homme. Comment rendre vie la foi à Madagascar avec ce Christ coloré de la colonisation ? Donc l’ECAM pose cette question pour sa pastorale : Faudrait-il suivre en détails les lois juridiques romaines pour parvenir au Salut Universel de Jésus-Christ ? (cf. Ac 15 sur le problème de la circoncision de judéo-chrétienne). Cela ne veut pas dire de salir l’ECAR ou dénigrer l’ECAR mais pour ouvrir une voie alternative à la pastorale, au sacerdoce, etc. Si on vit toujours au syncrétisme, à la double vie (on prie le dimanche et on pratique le sacrifice traditionnel aux jours ouvrables) car le christianisme missionnaire ne donne pas une réponse convenable à l’attente du peuple. Donc par les acquis lors de mes formations sacerdotales, je reçois ce Christ coloré de l’Occident, il faut donc décolorer ce Christ avant son incarnation dans la culture malgache (cf Ad Gentes n° 22 et Familiaris Consortio n° 10) Il faut décoloniser la théologie. Il ne faut pas se cacher dans une structure qui te donne une morale copiée. Les formations théologiques, bibliques, morales, anthropologiques, sociologiques, droit canon, philosophiques, etc. me donnent une image de Jésus, forment en moi la pensée de Jésus-Christ, mais c’est un Jésus de couleur occidentale. Sangu insiste sur ce point lors de sa conférence sur la « Localisation ou africanisation », comme suit : « La conduite des chrétiens dans le monde entier, quelles que soient leur nationalité et leur culture, devrait être l’imitation du Christ et être basée sur l’Évangile du Christ. Mais ici encore, les missionnaires, sans aucune faute de leur part du fait qu’ils sont nécessairement liés à leur propre héritage culturel, nous ont donné des enseignements moraux et des règles de conduite qui reflètent davantage l’enseignement de certaines écoles théologiques et juridiques que l’Esprit du Christ » . Sans passer par cette voix, une colonisation spirituelle de l’Occident vers les pays réceptifs restera toujours permanente. Cette permanence indique la colonisation théologique. Les théologiens malgaches, les chefs d’Eglise à Madagascar sont dépendants le schéma de pensée et d’approche pastorale du christianisme occidental missionnaire qui résulte une morale copiée et un comportement colonial non pas évangélique. Voici la remarque de Mongo BETI : « Comme la bureaucratie, le clergé n’a aucune autonomie morale ni spirituelle ; confiné dans la passivité et l’imitation routinière, il attend de l’extérieur ses modèles et même ses règles de comportement. La seule évocation des prélats et des curés engagés d’Amérique latine jetterait le clergé camerounais dans la panique. Loin d’être une institution nationale, l’Eglise camerounaise se présente comme une institution aliénée, qui n’a pas fait sa révolution, et que continuent d’endormir une platitude et une bonne conscience héritées de la colonisation. Vénération des autorités établies, déférence envers les puissants et les riches, insensibilité à la détresse des foules ignorantes et démunies, collaboration ostentatoire avec un régime qui se maintient par l’effusion de sang ininterrompue, telles sont quelques-unes des tares dont souffre l’Eglise camerounaise » Cette dépendance théologique porte les chefs d’Eglise, les religieux et religieuse à reternir la haute place coloniale et à l’incompréhension de la réalité des pauvres qui sont les représentants du Christ dans ce monde. Voici ce qu’à dit Eloi Messi METOGO qui cite cet auteur : « Combien de presbytères sont encore situés à l’écart des villages, sortes d’Îlots de bonheur dans un océan de misère » . Nous sommes au sous-développement théologique, au sous-développement de structure occidentale. Cette dépendance nous oriente à la morale copiée de l’Occident et l’Evangile ne transforme pas la vie malgache, sinon le christianisme restera toujours les prières des blancs ou les religieux de forme néocoloniale. Merci au partage et je ne prendrai plus parole sur ce site si vous toujours insister à me condamner sans savoir la réalité. Au ciel on se verra. Et là, nous allons reconnaître qui a eu la vérité. Combien sont les enfants des prêtres et des chefs d’Eglise dans ce monde et ils ne prennent pas leur responsabilité (Voir Revue sud-ouest, Marianni en témoigne) et on prêche aux gens de ne pas séparer, de prendre leur responsabilité. Manque de témoignage pour ne pas dire de mensonge. Donc par quelle clé qu’on va ouvrir le ciel avec cette vie de mensonge ? Pourquoi vous ne précipitez pas à juger la pédophilie des chefs d’Eglise, l’homosexuel, etc que de précipiter à me juger qui veux vivre loyalement ma foi ? Pourquoi on ne précipite pas à abroger les différents sectes que de vous tourner tous vers l’abrogation de l’ECAM ? Avez-vous peur que l’ECAM va réduire vos amours de pouvoirs ? Car face à l’ECAM vous discernez à fond votre décision avant de renvoyer des prêtres non pas comme avant qui se ressemble à quelqu’un qui souffle une bougie sans penser aux dépenses énormes à la formation et à l’avenir de la personne ? Combien des Congrégations qui renvoient des prêtres même sans raison majeur et ne prennent suite à leur vie. Tuer personne ne veut pas dire seulement de prendre une sagaie et on la tue, mais laisser ces séminaristes, diacres, prêtres sans prévoir leur avenir c’est tuer la personne. Pourquoi on attend qu’ils arrivent à leur diaconat, à leur prêtrise et on les renvoie ? Manque de discernement c’est tuer la personne. Combien des communautés qui n’acceptent plus l’entrée d’un autre tribu car un tribu considère déjà cette congrégation comme leur propriétaire tribale ? Etc. Chères amis et chers amis, bonne lecture. Je ne répondrai plus vos excitations. L’histoire va vous dire la vérité et la réalité sinon je vous promets que je suis en train de publier des livres à propos de cette fondation, ses raisons et ma façon de lire le christianisme à Madagascar/ Amicalement DAMY
Merci Damy pour cette explication; Nous avons hate de decouvrir la publication de votre nouveau livre. Bon courage
Bonjour Damy,
Il fait longtemps que nous ne parlons pas, mais je continue à penser à votre probleme. Je crois que si vous avez pris un voeux de celibat voluntairement il fallait láccomplir, et ensuite continuer a se baltre pour changer l´opinion a une option voluntaire du célibat, maintenant que va t´il a arriver a votre famille? Je existe des moyens pour annuler des voeux et commencer une nouvelle vie, dedié aussi aux potres, comme par example la vie de Vicente Ferrer. Con fin j´attands tes nouvelles avec impatience. Bonne chance!.
Bonjour Damy,
Il parait que vous continuez toujours à œuvrer pour votre église qui est déjà non reconnu par l'Etat. Etes vous un hors la loi qui veut mettre tout le monde sous la loi en leur bâtissant une école et un bibliothèque? Quelle destination vous voulez en venir vraiment? s'enrichir trop vite (avec votre message de fin: ensemble luttons contre la pauvreté)?
Voici mon numéro 034 13 393 48. Si tu oses à affronter ma position, appelle ce num et on va discuter. Et dis moi qui es-tu? On ne se cache pas dans les messages. Protège ta position et on va en parler. Merci
Oses-tu te présenter devant la justice pour cause d'enfreindre la loi?Tu arrives a vivre en prison pour cause d'arnaque? ...Courage à toi.
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