Sommaire
Introduction
I-présentation de l’œuvre
1- présentation générale
2- présentation du personnage principale
II- présentation des thèmes à exposer
1- La succession
2- la réconciliation
3- La Mort
Conclusion
INTRODUCTION
Né à né à Yamoussoukro le 28 décembre 1936, l’actuelle capitale de la Côte d’Ivoire, celui qui se nomme Kacou Konan à la naissance préfère bientôt se faire appeler Charles Zégoua Gbessi Nokan : Charles, en hommage à l’un de ses auteurs favoris, Baudelaire, Zégoua Gbessi pour reprendre le nom de son grand-père, Nokan, anagramme de son propre nom.Il est Docteur en philosophie et Docteur en lettres et sciences humaines. À ce titre, il a longtemps enseigné à l’Université de Cocody d’Abidjan. Son long itinéraire intellectuel l’a amené à arborer une forme expression intégrale, libre, délivré de toute peur et de toute frayeur, hors des genres littéraires classiques. Il est également l’auteur de nombreux romans (Le soleil noir point, 1962 ; Violent était le vent, 1966 ; Les petites rivières, 1983 ; etc.), pièces de théâtre (Les malheurs de Tchako, 1968 ; Ablaha Pokou, 1970 ; Les affres de l’existence, 2000 ; etc.) et poèmes (Les voix de tous les peuples, 1984 ; L’être, le désêtre et le non-être, 2000 ; etc.). Chacun de ses écrits littéraires est à la mesure de son engagement politique dans les mouvements communistes, tendu vers la liberté des peuples. De fait, ses productions apparaissent tant comme les refuges de ses utopies que comme des manifestes révolutionnaires qui ne font toutefois pas l’impasse sur l’esthétique et le travail du style.Charles Nokan est aujourd’hui membre de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas (ASCAD) basée à Abidjan.
I- PRESENTATION DE L’ŒUVRE
1- présentation générale
Charles Z. Nokan est le père des pièces dramatiques « Ya koi » et « Havouo et Koimea ou Les voies divergentes », qui constituent « Les Affres de l’existence », œuvre parue aux éditions PUCI en décembre 2006. L’iconographie est on ne peut plus expressive. De cette image de ce vieillard assis, avec la bouche en forme d’un puits blanc et le bras gauche levé, on perçoit toute la gloire et la pureté de l’AFRIQUE ancestrale. Il semble implorer son ascendance pour sa descendance ; et c’est à juste titre que l’on peut voir juste en dessous de lui, une femme et un enfant qui ne cherchent qu’à découvrir par leur posture. Cette image de la première page de couverture de l’œuvre de NOKAN semble une prière en faveur d’une race handicapée par un égoïsme remarquable, au nom de la tradition.
2- présentation du personnage principale
La première pièce « YA KOI » de sept scènes expose de manière hiérarchique les événements. Notre auteur épluche dans un style assez original la question de succession chez les peuples du centre de la Cote d’Ivoire. Le texte s’ouvre sur une mélodie très mélancolique, de quoi susciter de l’émotion chez le lecteur-spectateur. Le personnage premier de cette scène est YA KOI, chef incontesté de la grande famille YA.
Notre travail s’articule autour du tableau I et II. Dans cette partir nous avons retenir trois termes qui sont : la succession, la réconciliation et la mort.
II- PRESENTATION DES THEMES A EXPOSER
1- La succession
Le troisième tableau nous transporte dans un univers de larmes et de douleurs avec la mort de Faliè, membre de la famille. Sur la question de l’organisation des obsèques de Faliè et de sa succession, les hommes et femmes s’entredéchirent et brandissent la tradition, repère infaillible pour les uns. En effet depuis des lustres, il n y a que les neveux (les enfants de la sœur) qui ont le droit d’hériter du défunt. Katatché, membre de la famille YA, ayant étudié en EUROPE n’entend pas la chose de cette oreille, et propose un changement. Comme le révèle le passage suivante : « l’avare, c’est celui qui s’agrippe à l’argent, moi je pense qu’aux miens. Voilà pourquoi je désigne Nsan Gni, mon neveu maternel, pour ma succession ».
2- la réconciliation
La course à l’héritage existe aujourd’hui dans nos sociétés sous d’autres formes, le népotisme et le tribalisme sont toujours source de litige. Et le conflit est inévitable entre partisans de la tradition et défenseurs d’un ordre nouveau. Ainsi pour que la paix demeure dans la famille il faut la réconciliation entre les filles et fils de la dite famille. « Ya Koi je veux régler le litige opposant les membre de ta famille » Parviendront-ils à trouver un consensus ?
3- La Mort
La suite des événements semble étioler l’orage naissant, seulement à la mort de YA KOI, le grand chef de famille, ce conflit refait surface. YA KOI meurt laissant toute la grande famille YA dans le désespoir.
Conclusion
La course à l’héritage existe aujourd’hui dans nos sociétés sous d’autres formes, le népotisme et le tribalisme sont dans nos mœurs…Charles Z. Nokan encore une fois expose dans ses pièces l’AFRIQUE dans tout ce qu’on lui connait. Seulement faut-il réduire l’Afrique à ces errements ? Le continent ne souffre-t-il pas d’une mauvaise application de ses propres traditions ?