La vie à tout prix

Quel est le Lieu d' édition de ce roman?

L’ouvrage évoque les jeunes années de Boze, héros sympathique, diplômé en sociologie et issu d’une famille modeste.
Au début du roman, il quitte sa ville universitaire pour se rapprocher de sa famille et trouver du travail. Dans un premier temps, il s’arrête à Kassako chez un cousin. Boze y cherche un emploi stable – sans y parvenir – et partage son quotidien entre cours à domicile et répétitions théâtrales à la mission catholique. Lors de ces cours de théâtre, il rencontre Lisette, dont il s’éprend rapidement mais qui semble ne pas partager ses sentiments, elle partira à son tour à la ville pour étudier.
Après cette déception, et malgré le manque d’argent pour aider sa famille, Boze retourne dans son village natal, Kato, à 50 km de là. Il y retrouve Assa, un ami d’enfance, avec qui il participe aux travaux des champs. Très entreprenant, Boze participe à la replantation d’une forêt, la construction de maisons, l’irrigation du village. Sa présence se révèle précieuse et active toutes les bonnes volontés du village. Des panneaux solaires sont installés et quelques années plus tard une école est construite. Le village connaît une véritable renaissance, la bananeraie prospère mais paradoxalement la sorcellerie aussi, à cause des oiseaux nocturnes qui nichent à nouveaux dans la forêt. Cinq années passent et Lisette, désormais infirmière, retourne à Kassako puis à Kato pour retrouver Boze. Et c’est elle qui finalement le demande en mariage.
J’ai apprécié ce roman très pédagogique mais agréable à lire. Le récit est fluide et le héros suscite l’empathie. Il est diplômé mais fidèle à ses origines modestes et s’active sans compter pour redonner vie au village. Boze forme un joli duo avec Lisette, figure féminine indépendante qui privilégie ses études.
La question de la sorcellerie est traitée avec pragmatisme et respect des cultures anciennes. Par exemple à la p. 69, cette évocation simple et pertinente : « La peur de la sorcellerie est destructrice [..]. Nous devons arriver à convaincre les villageois que, plus ils ont peur des sorciers, plus ils leur donnent la force de les dominer. Ces enfants qu’on accuse d’être sorciers sont des êtres vulnérables et innocents. Moi je pense qu’on profite de leur faiblesse pour les accuser de tous les maux. D’ailleurs, il est rare qu’on accuse un adulte vigoureux de sorcellerie ».
Ce roman délivre un message d’espoir, d’un avenir à construire, un leitmotiv qui rejoint la pensée chrétienne très présente dans l’ouvrage.
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Tagué François Mpamba Kamba, Kassako, Sorcellerie

La leçon morale qui est dans ce roman L’ouvrage évoque les jeunes années de Boze, héros sympathique, diplômé en sociologie et issu d’une famille modeste.
Au début du roman, il quitte sa ville universitaire pour se rapprocher de sa famille et trouver du travail. Dans un premier temps, il s’arrête à Kassako chez un cousin. Boze y cherche un emploi stable – sans y parvenir – et partage son quotidien entre cours à domicile et répétitions théâtrales à la mission catholique. Lors de ces cours de théâtre, il rencontre Lisette, dont il s’éprend rapidement mais qui semble ne pas partager ses sentiments, elle partira à son tour à la ville pour étudier.
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