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EXPOSE SUR LA CONSCIENCE ET L"INCONSCIENT

Le 28/02/2018 à 14h10, demande d'aide de Lucky Zack
SOMMAIRE

INTRODUCTION
I. LA CONSCIENCE
1) Approche définitionnelle
2) Qu’est-ce qu’un être conscient ?
3) Qu’est-ce que la conscience ?
 Les deux types de conscience
4) La différence entre l’homme et les animaux
5) Les limites de la conscience

II. L’INCONSCIENT
1) Freud et sa théorie psychanalytique de l’inconscient
2) Les deux topiques de l’inconscient freudien
3) La sexualité infantile et la formation de la personnalité
4) La violence entre l’innée et l’acquis
5) La violence un fait inhérent à l’homme
6) La critique de l’inconscient

CONCLUSION


INTRODUCTION
Comment définir, saisir et comprendre ce qu’on l’on appelle la conscience ? En quoi consiste-t-elle ? ses questions, brutalement posées, n’attende pas de réponses évidentes, claire et simple. Aussi, pour y répondre faut-il faire un détour : se détourner provisoirement de ce l’on appelle conscience pour s’intéresser à l’usage que l’on fait du mot conscience. Du point du vue de l’usage, la conscience se rencontre dans un grand nombre de phrases et d’expressions dans lesquelles il reçoit un grand nombre de sens différents.
La conscience d’un point de vue strictement psychologique : perdre conscience, être inconscient au sens d’avoir perdu connaissance. Ces expressions revoient à la conscience comme à une chose qu’on possède et qu’on perdre.
La conscience comme la connaissance de quelque chose : prendre conscience de quelque chose, être conscient d’une chose, avoir conscience de telle ou telle chose, soit en soi, soit en dehors de soi. Dans ses expressions avoir conscience signifie connaitre ou penser. La conscience comme une conscience morale : avoir mauvaise conscience ; avoir un problème ou cas de conscience, agir en son âme et conscience, être consciencieux, avoir la conscience tranquille. Et dans le même ordre d’idées, être inconscient, c’est-à-dire agir au mépris de la prudence, dans l’ignorance des risques qu’on court ou fait courir aux autres…
Ce qui divise notre question initiale en trois questions : puisque la conscience appartient à un être, on peut se demander ce qu’est un être doué de conscience.
Puisqu’avoir conscience de quelque chose à le même sens que savoir quelque chose, ou plutôt, que penser à quelque chose, on peut se demander si la conscience ne serait pas la même chose que la pensé.
Puisque la conscience est aussi morale, on peut se demander en quoi la conscience est liée à la morale et si la conscience dite morale est bien la conscience.


III. LA CONSCIENCE

1) Approche définitionnelle
L’homme dans la mesure ou il est conscient c’est-à-dire capable de se prendre lui-même pour objet de penser mais plus simplement dans le monde comme une choses ou un simplement être vivant mais il est contraire devant le monde : la conscience c’est la distance qui existe en moi et moi-même et entre moi et le monde. Etre conscient c’est être présent et le monde, être là, sentir, prendre acte (le froid par exemple) être capable de réagir. C’est la conscience immédiate. Un système sensorimoteur t un système nerveux central en bon ordre suffisent pour être conscient en ce sens. La conscience réfléchie, est donc en même que la pleine conscience des choses, la conscience de soi.
Le sentiment d’être au monde ne porte que sur mon existence et celle du monde : je sens que j’existe et que je suis au monde, mais comme tel ce sentiment ne me dit rien de ce que je suis et de ce qu’est le monde. Sentir qu’on existe au monde n’a rein avoir avec savoir ce que l’on est et ce qu’est le monde, c’est-à-dire avec la connaissance de soi, et du monde, de leurs déterminations. Or avoir conscience d’existence c’est immédiatement savoir qui on est et dans qu’elle monde on est même si cela est confus. La conscience de soi revoie à la recherche d’une essence.

2) Qu’est-ce qu’un être conscient ?
On dit que nous sommes conscients, mais que les pierres, les objets inanimés ne le sont pas ou encore que nous ne le sommes pas nous-mêmes lorsque nous dormons ou que nous sommes sans connaissance (évanouissements, coma, anesthésie) dans ce cas on parle d’une perte, d’une disparition. Mais de quoi ? Que perd-t-on lorsqu’on perd conscience ou connaissance ? Et que reprend-on en reprenant conscience. Ce qu’on perd et reprend avec la conscience c’est le sentiment d’une présence immédiate à sois et au monde, le sentiment confus mais fort que nous sommes, que nous existons et que nous sommes au monde, entouré de choses indépendantes de nous et ordonnés. Telle est la conscience sous sa forme la plus humble, la plus élémentaire : le sentiment d’une présence en soi et au monde. Toute fois reconnaissons-le : avoir le sentiment d’exister au monde n’est pas exactement la même chose qu’avoir la conscience d’exister au monde : la conscience n’est pas un sentiment, elle est à la fois plus et autre chose qu’un sentiment. Dans le sentiment d’exister au monde, cette double présence, celle de soi et celle du monde s’éprouve, se ressent, se vit mais elle n’est pas encore consciente au sens strict. Un être doué de conscience c’est plutôt un être qui se sait exister au monde. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’un être doué de conscience est conscient de sa propre existence et de l’existence du monde au sens où il sait qu’il existe au monde. Ou, inversement que savoir qu’on existe ainsi que savoir qu’il existe un monde c’est avoir conscience de soi et conscience d’objet en dehors de soi.
3) Qu’est-ce que la conscience ?
La conscience est ce qui nous permet de prendre conscience de soi et du monde c’est-à-dire ce qui nous permet de savoir qu’on existe et qu’il y a des objets au sens où on en a conscience. Mais alors qu’est ce que prendre ou avoir conscience de quelque chose ? La première réponse qui nous vient à l’esprit, c’est qu’avoir conscience de quelque chose c’est penser à ce quelque chose.
 Les deux types de conscience
• Conscience éthique ou morale
Il existe deux types de conscience, d’abord la conscience éthique ou morale. Pour les docteurs du moyen âge ils reconnaissent dans la conscience éthique un élément intellectuel (distinction du bien et du mal). Tout le monde s’attache au mot conscience deux acceptions différentes, certains dictionnaires donnent jusqu’à dix sept définitions de ce mot et cela est dû à l’état actuel de la science qui n’arrive pas à démontrer la réalité de la conscience en tant qu’être immatériel.
• La conscience psychologique ou conscience de soi
Elle est la capacité de se renseigner sur notre monde interne.
Elle est synonyme d’éveil, de présence en soi. Elle comporte des degrés et son contraire est endormissement, absence, bref, inconscience au premier sens.

4) La différence entre l’homme et les animaux
L’homme est un roseau pensant et la différence entre lui et les animaux se situe au niveau psychisme plus précisément les mémoires. L’homme possède les deux types de mémoires : la mémoire habituelle et la mémoire vraie. La mémoire vraie est propre aux hommes et la mémoire habituelle aux animaux, mais allons plus loin leurs différences aussi se situent au niveau du verbe. Le verbe c’est un organisme à mémoire centralisée capable de mouvements multiples.
Toutes les sensations, tous les mouvements sont transmis par le système nerveux au centre du cerveau sous la forme de vibrations, affirme Kant Emmanuel. Chaque vibration s’inscrit dans la matière cérébrale comme sur un disque de phonographe. Et la trace est plus ou moins marquée selon la puissance et la durée des vibrations. Cette faculté qu’à la matière du cerveau de conserver les modifications qu’elle reçoit est la mémoire autrement dit mémoire générique.

5) Les limites de la conscience
Pour les philosophes rationalistes (les philosophes dont toute connaissance dérive de la raison telle que) Descartes, la conscience est tellement transparente qu’aucun fait ne peut lui échapper. C’est pour cette raison que Descartes dira : « Tout ce qui est en moi et qui échappe à la pensée c’est-à-dire à la conscience appartient et s’explique par des mécanismes. » De cette pensée cartésienne il faut retenir que tout ce que la conscience contient n’échappe pas à l’homme car elle peut expliquer son propre contenu. Devant cette conception de la conscience des philosophes très observateurs de la vie quotidienne démontreront que la conscience n’est pas aussi efficace qu’on le pense. Ils vont remarquer que toute homme commet des erreurs alors que nous sommes tous dotés de conscience. Dans notre vie quotidienne les cas d’immoralités sont légions pourtant tous les hommes sont capables de faire le bien. Alors comment comprendre ces attitudes sur ce n’est que la conscience en tant qu’un instrument de conscience qui connait des limites et des insuffisances. En d’autres termes la conscience n’est-elle pas sur l’autorité d’une autre instance ? Et si derrière elle a une autre entité toute puissante qui la contrôle et lui donne l’illusion d’être autonome.

II. L’INCONSCIENT
L’inconscient peu se définir très généralement comme l’ensemble des représentations refoulées par le moi parce qu’elles sont incompatibles avec les valeurs du surmoi. Il faut souligner que le refoulement n’est jamais un fait d’observation. Aucune introspection ne peut l’atteindre. Le concept de refoulement est une production théorique motivée par le besoin d’exprimer les phénomènes psychiques qui se manifeste dans l’hystérie et dans son traitement. De même l’inconscient n’est jamais perçu. C’est un concept créé pour rendre de l’efficience de souvenirs disparus dans la mémoire.
1) Freud et sa théorie psychanalytique de l’inconscient
L’inconscient n’est pas un lieu dans le psychisme mais un ensemble de forces pulsionnelles. Pour en comprendre le fonctionnement il est nécessaire d’en avoir une représentation dynamique. Obéissant aux principes de plaisirs, elle cherche toujours une satisfaction totale. De ce fait même refoulée, elle continue à exercer sur le psychisme une pression. Le psychisme de l’homme ne peut plus se réduire comme le pensait Descartes à une conscience de soi parfaitement transparente à elle-même le sujet est constitué à la fois d’une conscience et d’un inconscient, lequel contient beaucoup plus de représentation que la conscience.
Comme le souligne Freud : <<Le moi n’est pas maitre dans sa propre maison.>> On ne peut plus faire de la conscience le fondement de la certitude comme le disait Descartes : la conscience (le moi) ne sait pas la plupart du temps ce qui se passe dans sa maison, (le psychisme) elle ignore ce qu’elle a refoulé et ne peut le retrouver que de manière partielle, par exemple en interprétant les rêves, les lapsus, les actes manqués. Dans la seconde formulation de sa théorie, Freud ira jusqu’à distinguer trois parties du psychisme humain : Le ça, le moi, le surmoi. L’élaboration de sa théorie freudienne de l’appareil psychique se fait en deux temps. La première construction théorique reposait essentiellement sur la division du psychisme : inconscient, conscient.
2) Les deux topiques de l’inconscient freudien
Freud le psychiatre a donné deux explications du fonctionnement du psychisme. La première est appelée première topique, la représentation la plus simple du psychisme et la représentation spatiale. Freud représente le psychisme comme une maison à trois compartiments.
Le premier compartiment est appelé conscience qui est le lieu de résistance claire (bonnes idées) caractérisant notre transparente.
Le deuxième compartiment est appelé préconscient, il est une sorte de transit ou de pont entre la conscience et l’inconscient.
Le troisième compartiment est l’inconscient qui est le lieu des désirs ou tendances. C’est dans l’inconscient que nait toutes les tendances sexuelles ou agressives.
Quant à la deuxième topique elle concerne :
LE CA : Est constitué par l’ensembles des forces pulsionnelles plus primitives provenant du corps et constituant l’être humain. Le ça est régi par le principe de plaisir.
LE MOI : En relation avec le monde extérieur. Il est l’intermédiaire entre le ça et la réalité, il a pour fonction l’adaptation de l’individu à son environnement.
LE SURMOI : est l’intériorisation par l’enfant de l’autorité paternelle. Cette instance est à la fois porteuse d’interdit mais elle possède aussi une dimension positive et protectrice indispensable au bon développement de l’individu
3) La sexualité infantile et la formation de la personnalité
Dans ses investigations psychanalytiques Freud découvre que la vie sexuelle commence dès l’enfance. En effet la sexualité freudienne (la libido) prend un sens large. C’est ainsi que la sexualité infantile est d’abord buccale, Sadio-anale, et phallique ou génitale. Selon Freud les différents stades de sexualité participent énormément à la formation de la personnalité.

4) La violence entre l’innée et l’acquis
La violence se définit comme l’usage de la force brutale qu’on utilise pour dominer quelqu’un. Elle peut aussi ou (également) être perçue comme la barbarie, la brutalité, l’animalité ou la bestialité. Mais quelle est son origine ?

5) La violence un fait inhérent à l’homme
« L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être, au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité. »
Disait Freud dans, malaise dans la civilisation
C’est approche de l’homme sous-entendu par le fait qu’il est animé par des pulsions et tendances qui se résume en deux genres. D’une part les pulsions d’agressivités appelées Thanatos. A la différence d’Eros qui conserve la vie, les pulsions de mort(Thanatos) la détruire.
C’est la raison pour laquelle Freud déclare que : « Il nous ait permis de penser de l’instinct de destruction que son but final est de ramener ce qui vit à l’état inorganique. » C’est pourquoi nous l’appelons instinct de mort. L’agressivité est inhérente à l’homme au point qu’il est naturellement violent et méchant.

6) La critique de l’inconscient
L’essence de l’homme, c’est l’ensemble des caractéristiques qui le définit. Cette essence a ceci de particulier qu’elle est permanente car, si elle venait à disparaitre, la chose cesserait immédiatement d’être ce qu’elle est. Or l’homme peut douter de tous, mais du fait qu’il pense. Aussi peut-on dire que ce qui définit l’homme est la conscience.
En langage cartésien, l’homme est : « Une substance dont toute l’essence et la nature n’est que de penser » Etant ce qui est accompagnée de savoir et de science, la conscience ne peut nullement s’ignorer. Elle s’établit toujours dans la connaissance d’elle-même. Il est donc absurde de parler d’un inconscient psychique ou d’une science qui s’ignore, puisque que cela équivaudrait à parler d’une science en science ou d’un savoir sans savoir. Alain (dit Emile Gautier) affirme alors que : « savoir c’est savoir qu’on sait » Pour Alain, Freud veut donner un sens à ce qui par définition échappe au sens, à ce qui est absent. Cette critique d’Alain trouve un écho favorable chez Jean Paul Sartre qui voit dans l’inconscient la source de la mauvaise foi.


CONCLUSION
Nul autre que moi ne peut avoir l’intuition immédiate de ce qui se déroule dans mon être le plus intime. « Je sens mon cœur, écrit Rousseau et je connais les autres ; si je ne vaux pas mieux qu’eux, au moins je sais que je suis autre. » On pourrait penser pour cette raison qu’on se connaît soi-même mieux qu’on ne connaît les autres. La conscience de soi n’est pourtant pas la connaissance de soi « nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes. » Selon Aristote, nous nous aimons trop pour bien nous juger et nous aimons trop qu’on nous aime. Comment pourrions-nous correctement nous juger ? Socrate, Aristote, Freud nous mettent en garde : nous vivons dans une ignorance coupable qui nous empêche de nous perfectionner. Etre soi est donc la seule vraie tâche de l’homme ; elle est interminable. Apprenons à mieux nous connaître pour mieux vivre.
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