Demande d'aide pour formation de préparateur en ph

Bien le Bonjour !
Je m’appelle Abbé Guy Merlin. Prêtre de l’église catholique en Afrique, plus précisément au Gabon. Je suis actuellement affecté à la paroisse Saint Jean Baptiste de Medouneu. Une des terres de mission les plus difficiles du pays.

Cela est dû d’une part à la dégradation de la route qui ne favorise pas la circulation aisée des voitures et qui affaiblie fortement les activités économiques de la localité. A cet effet, même les camions citernes susceptibles d’approvisionner la centrale de la société d’électricité s’arrêtent tout simplement à Mitzic, ville située à près de 200km ; puis les 2 seuls véhicules de transport permutent entre les cuves de carburant et les voyageurs, ainsi que les marchandises. Conséquence, nous avons le courant un jour sur deux et ce, de 18h à 06h du matin.

D’autre part, à cause de la destruction des plantations par les éléphants, il a été demandé à la population de ne plus aller au-delà d’un kilomètre pour faire leur plantation.
Conséquence, pas de marché dans la localité. Nous faisons nos courses, soit à Libreville (180km), soit à Mitzic ou Oyem (300km). Certains vont souvent en guinée équatoriale, pays frontaliers à près de 20km. Cependant, étant donné que nous sommes dans une zone rurale, les moyens s’amenuisent et donne du fil à retordre à toutes les familles pour joindre les deux bouts.

En ce qui me concerne, c’est encore plus difficile d’autant plus que le prêtre dans le diocèse vit généralement au dépend de la générosité des fidèles. Or cette générosité a du mal à se déployer à cause de la précarité qui sévit.

Compte tenu de cette situation, après étude du terrain, j’ai ouvert un petit dépôt pharmaceutique. L’objectif étant double :
- Permettra à la population d’avoir les médicaments nécessaires pour se soigner, et ce, en collaboration avec le personnel du centre médical de la place ;
- Avoir de quoi assurer mon quotidien puisque la paroisse ne dispose d’aucune entrée autre que la quête dominicale qui s’élève à environs 13.000f par semaine.

Quand bien même j’offre aux communautés chrétiennes la possibilité d’avoir des médicaments depuis plusieurs années, je reconnais pleinement que je le fais dans l’informel, c’est-à-dire sans une formation adéquate. Pour ce qui est de ma source d’approvisionnement, je me fais livrer par l’entremise de quelques fidèles pharmaciens qui exercent dans la capitale.

Mon souhait, ici, est d’avoir la possibilité de suivre une formation de préparateur en pharmacie afin de régulariser le travail que j’accomplie au sein des communautés chrétiennes ou j’exerce. Une prise en charge totale de ma formation me serait donc la bienvenue afin d’être plus efficace sur le terrain et d’être davantage outillé pour soutenir ces personnes enclavées et dont les soins médicaux ne sont pas à portée de main.

C’est donc dans l’espoir de recevoir un petit coup de pouce que je m’adresse à vous en ce jour.

C’est sur ce que prend fin mon propos. Que le Seigneur nous bénisse et qu’il rende fructueux le travail de nos mains, lui qui est vivant pour les siècles des siècles. Amen !!!