Corriger du commentaires composer de Aminata Sow FALL. L'Ex-
Le 01/12/2023 à 00h35, demande d'aide
TEXTE SUPPORT 2 :
be narrateur, introspectivement, revisitait les peripeties de sa vie. Infirmier dévoué
dans une petite agglomération de campagne, il venait d'etre élu à une écrasante majorite à la Présidence de la République
Le pouvoir m'était apparu comme quelque chose de très sérieux et de très lourd malgre ma carrure d'athlète bien taillée mes cent deux kilogrammes de chair, d'os et de sang et d'eau et mes cent quatre-vingt-dix-sept centimètres de longueur. Dimensions respectables qui me donnaient l'allure d'un haltérophile, mais tellement insignifiantes pour la charge du pouvoir qui d surtout besoin d un cœur pour aimer et d'une tête pour porter l'amphore sacrée des espoirs du peuple. Comment porter, seul, les espoirs de trente millions d'habitants nourris en principe aux sources de la sagesse ancestrale et dont les yeux me diraient constamment:
« Cher enfant de notre chère patrie, nous l'avons confie tous nos espoirs: c'est l'amphore collée sur la tête qui est si lourde. Souviens-toi cher fils de notre chère patrie, que l'amphore est lourde, très lourde, et qu'elle est vide et que tu as la charge de la combler pour en anéantir
3
le poids contraignant »
Déjà je sentais le poids du vase sacré sur ma tête, et celui de l'obsession qui serait désormais mon lot quotidien ne jamais briser le vase Tas yaakar: la grande malédiction Jamais. Plutôt mourir que faire figure de traitre [.] J'avais toujours considéré la honte comme le désastre suprême.
Une sale bête poisseuse. Sa simple vision m'avait effraye et avait
declenché en moi un réflexe d'autodéfense, Non, ce spectre immonde ne me couvrira jamais.
Un sursaut de détermination avait secoue tous mes nerfs et m'avait, du coup, libere des entraves du doute Pas de derobade Le sort en est jeté Je marcherai droit devant mon peuple de ne priserai jamais l'amphore sacrée confiée par trente millions d'hommes et de femmes
년
Ma charge est lourde, mais elle est sublime. Je ne trahirai jamais mon peuple []
Je devais y réussir parce que l'aimais profondément mon pays et cet amour avait été jusqu'alors ma seule lanterne et la force mystérieuse et dynamique qui m'avait poussé des salles de garde de l'hôpital jusqu'aux portes du chäteau presidentiel. Un long chemin de souffrances endurées, d'humiliations bues et de haines refoulées pour arriver au seul but rêve :
installer le peuple dans la dignité et le bien-être moral et spirituel
Aminata Sow FALL. L'Ex-Père de la nation, Paris, "Harmattan,
1987 : pp12-13.
1-Amphore : vase à deux anses symétriques servant à conserver des aliments
2-Tas yaakar: briser l'espoir.
Vous ferez de ce texte un commentaire compose Vous étudierez comment le narrateur
conçoit le pouvoir et presente sa vision du dirigeant ideal.
1.3
TEXTE SUPPORT 2 :
be narrateur, introspectivement, revisitait les peripeties de sa vie. Infirmier dévoué
dans une petite agglomération de campagne, il venait d'etre élu à une écrasante majorite à la Présidence de la République
Le pouvoir m'était apparu comme quelque chose de très sérieux et de très lourd malgre ma carrure d'athlète bien taillée mes cent deux kilogrammes de chair, d'os et de sang et d'eau et mes cent quatre-vingt-dix-sept centimètres de longueur. Dimensions respectables qui me donnaient l'allure d'un haltérophile, mais tellement insignifiantes pour la charge du pouvoir qui d surtout besoin d un cœur pour aimer et d'une tête pour porter l'amphore sacrée des espoirs du peuple. Comment porter, seul, les espoirs de trente millions d'habitants nourris en principe aux sources de la sagesse ancestrale et dont les yeux me diraient constamment:
« Cher enfant de notre chère patrie, nous l'avons confie tous nos espoirs: c'est l'amphore collée sur la tête qui est si lourde. Souviens-toi cher fils de notre chère patrie, que l'amphore est lourde, très lourde, et qu'elle est vide et que tu as la charge de la combler pour en anéantir
3
le poids contraignant »
Déjà je sentais le poids du vase sacré sur ma tête, et celui de l'obsession qui serait désormais mon lot quotidien ne jamais briser le vase Tas yaakar: la grande malédiction Jamais. Plutôt mourir que faire figure de traitre [.] J'avais toujours considéré la honte comme le désastre suprême.
Une sale bête poisseuse. Sa simple vision m'avait effraye et avait
declenché en moi un réflexe d'autodéfense, Non, ce spectre immonde ne me couvrira jamais.
Un sursaut de détermination avait secoue tous mes nerfs et m'avait, du coup, libere des entraves du doute Pas de derobade Le sort en est jeté Je marcherai droit devant mon peuple de ne priserai jamais l'amphore sacrée confiée par trente millions d'hommes et de femmes
년
Ma charge est lourde, mais elle est sublime. Je ne trahirai jamais mon peuple []
Je devais y réussir parce que l'aimais profondément mon pays et cet amour avait été jusqu'alors ma seule lanterne et la force mystérieuse et dynamique qui m'avait poussé des salles de garde de l'hôpital jusqu'aux portes du chäteau presidentiel. Un long chemin de souffrances endurées, d'humiliations bues et de haines refoulées pour arriver au seul but rêve :
installer le peuple dans la dignité et le bien-être moral et spirituel
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